Social Anthropology - Robots, AI & Society

dimanche 31 janvier 2016

Predictive Studio 24H


PREDICTIVE STUDIO 24H  
Atelier  
du lundi 1er février au vendredi 5 février 2015 
ENSCI-les ateliers
Paris

Le thème de cette expérimentation de projet prospectif porte sur les pratiques des designers et des architectes dans un futur proche. En imaginant la multiplication et prolifération – par ailleurs déjà en cours de capteurs, objets intelligents etc.  à toutes les échelles (des informations satellitaires à celles qui portent sur notre organisme), dans le PREDICTIVE STUDIO 24H on imaginera les 24h d’un professionnel de l’architecture et du design dans un futur proche (2050).

Et les retombées portent d’une part sur la relation à ces objets technologiques, mais aussi la significations de ces objets lorsqu’ils rentrent dans notre quotidien et les modification anthropo-philoso-sémio-sociologiques que cela pourrait comporter. En effet, les transformations en cours dans notre quotidien est un indice de la mutation de la société vers une forme d’anticipation permanente des besoins. Ainsi, les scénarios du futur, permettront de développer une réflexion sur les limites que nous franchissons avec ces objets/projets-inconnus : Les limites entre public-privé ; intime-public-personnel professionnel ;corporéité-dématérialisation.

Les limites sur la manière de communiquer et partager des connaissances ; les effets sur le statut de ces projets à venir (utopie ? projet d’un futur programmé ?) Les limites et les porosités entre disciplines qui alimentent les nouveaux projets de design (pratiques participatives ; impacts sur les politiques publiques, nouvelles économies…)

Les architectes, les designers, les créateurs sont les acteurs et les makers d’un monde à venir, ainsi, ces projets pourraient devenir des « actes spéculatifs », au sens des philosophes D. Debaise et I. Stengers : «  parler de « gestes spéculatifs », c'est, pour nous, mettre la pensée sous le signe d'un engagement par et pour un possible qu'il s'agit d'activer, de rendre perceptible dans le présent. (…). En effet, le sens de l'activation d'un possible tient à ses conséquences, à la vérification que constitue la modification du présent qu'elle peut entraîner. Ce qui implique, en retour, l'engagement spéculatif comme pensée des conséquences, et non utopie ou imaginaire projetés sur le présent. »

Séminaire d'ouverture
Lundi 1er février, 
9h30 Antonella Tufano, Présentation
9h40 Anolga Rodionoff, Les territoires saisis par le virtuel
10h20 Etienne Armand Amato, L'immersion dans l'image interactive : un art de vivre
11H00 Joffrey Becker, La société-machine à l'heure de la robotique avancée
11h40 Yann Minh, Le Nøømuseum
14h00 Lancement du workshop par Armand Behar et Anne Dubos

Présentation publique des travaux (sur inscription)
Vendredi 5 février 16h00 à l'ENSCI

jeudi 21 janvier 2016

Automates et robots musiciens

Séminaire "Geste, instrument de musique, technologie" 
Baptiste Bacot, Nicolas Donin

Vendredi 22 janvier à 15h
EHESS 
105 Bd Raspail 
75006 Paris 
Salle 11

Joffrey Becker : Automates et robots musiciens 

Pourquoi les industriels et les chercheurs fabriquent-ils des robots musiciens ? Quel sens donne-t-on au spectacle étrange offert par leurs machines ? Lors de cette séance, j’envisagerai l’imitation robotique du corps qui joue à travers différents aspects. Je noterai tout d’abord combien l’imitation robotique du musicien s’inscrit dans l’histoire longue des automatismes. Cette histoire est en réalité celle d’une physiologie plus générale du geste, qui prend la musique comme problème. Les manifestations que prend cette imitation s’inscrivent en effet plus largement dans le spectre des problèmes envisagés par la robotique. Elles nous adressent la question de l’autonomie dont nous somme prêt à doter les machines et des relations que nous pouvons entretenir avec elles.

jeudi 7 janvier 2016

Conférence-dédicace, Joffrey Becker & Zaven Paré

Mercredi 27 janvier à 19h
Médiathèque George Sand 
7 Rue de Mora, 95880 Enghien-les-Bains
Exposition du 27 Janv. au 26 Mars 2016
Entrée libre

Faut-il que les robots nous ressemblent ? Que gagne-t-on à cultiver la confusion entre l’homme et la machine ou comment faire pour la dépasser ? Ce sont autant de questions que nous pose de manière cruciale l’artiste Zaven Paré au travers de l’exposition « Robot Cobayes » présentée à la médiathèque George-Sand du 27 janvier au 26 mars 2016, autour de documents photographiques, de croquis et d’enregistrements filmés dans des laboratoires de robotiques japonais.

Afin de comprendre la singularité des robots, au sein des laboratoires du Robot Actors Project de l’université d’Osaka et de l’Institut de recherche ATR de Kyoto, il faut les observer, encadrés par un double héritage, celui des sciences mais aussi celui des arts. Zaven Paré, artiste expérimentateur, observe non seulement la manière dont nous nous attachons aux robots (quasiment malgré nous) mais aussi cette étrange mise en scène de machines qui nous ressemblent parfois étrangement.

L’exposition de Zaven Paré est doublée d’un volet au Centre des arts • Mecatronic (15 janv. > 20 mars 2016)

http://www.georgesand95.fr/georgesand95.fr/cms/articleview/id/388

Persona, étrangement humain

Persona, étrangement humain 
Actes Sud - Musée du quai Branly 
Emmanuel GRIMAUD, Thierry DUFRENE, Denis VIDAL, Anne-christine TAYLOR (éd.)

Ce catalogue, qui accompagne une exposition qui se tiendra au musée du quai Branly du 26 janvier au 13 novembre 2016, s’intéresse aux mécanismes par lesquels un objet accède à un statut de “personne” et peut se transformer en être animé, alors qu’il n’est constitué que de matière inerte. Il s’agit de comprendre les caractéristiques formelles et les dispositifs situationnels dont jouent les cultures les plus diverses, y compris la nôtre, pour injecter de la “personne” dans des objets. Il présente des essais et des pièces de l’art occidental ou non occidental, d’art populaire ou d’art contemporain. Il confronte aussi le lecteur à des objets empruntés aux domaines des nouvelles technologies, au design et à la robotique.