Social Anthropology - Robots, AI & Society
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mardi 15 avril 2025

[Offre d'emploi] Ingénieur.e de recherche en robotique

 


Offre d'emploi

Ingénieur.e de recherche en robotique

Médiations Robotiques en Soins de Santé (MR2S)


À propos

Fondée en 1952, l’ENSEA est une école publique d’excellence qui forme des ingénieurs généralistes, reconnus dans le monde industriel et à l’international. Située aux portes de Paris, l’école s’est bâtie sur 3 piliers fondamentaux expertise, inclusivité et durabilité, qui sont au cœur de ses activités de recherche, d’innovation et d’enseignement.


Présentation du projet

Dans une perspective interdisciplinaire, le projet MR2S vise à mieux saisir les dynamiques sociales et cognitives particulières que les dispositifs dits intelligents font émerger en s'appuyant principalement sur les pratiques de conception collaborative et la méthode expérimentale. Son but est de concevoir, de tester et d’évaluer l’inscription d’un robot dans le processus de médiation thérapeutique en partenariat avec un centre de soin pour enfants souffrant de troubles du spectre de l’autisme (TSA).

La personne recrutée sera rattachée au laboratoire ETIS (UMR 8051, CY Paris Université, ENSEA, CNRS / https://www.etis-lab.fr/) et travaillera en étroite collaboration avec la doctorante déjà recrutée dans le cadre du projet MR2S.


Liste des pièces à fournir

Curriculum Vitae, Lettre de motivation.


Date limite de candidature

Le dossier (rassemblé en un seul fichier pdf) devra être envoyé à joffrey.becker[at]ensea.fr avant le 1er juin 2025.

Le poste est à pourvoir pour octobre 2025.


Description du poste 

Durée : 11 mois 

Catégorie : Recherche 

Type : CDD 

Contact : joffrey.becker[at]ensea.fr 

La robotique sociale à visée thérapeutique s’appuie principalement sur des dispositifs techniques à forme humaine ou animale. Le projet vise à tester le potentiel thérapeutique d’une machine à vocation sociale sans recourir à l’esthétique anthropomorphique ou zoomorphique. Pour ce faire, le projet MR2S vise la conception d’un robot souple basé sur le principe de tenségrité et intégrant notamment un capteur de type Swept Frequency Capacitive Sensing. 

Le poste offert s’articule autour de deux grands ensembles de tâches :

  • À partir des travaux menés par un stagiaire mécatronicien recruté pour 6 mois en 2025, il s’agira d’une part de concevoir l’ensemble du dispositif robotique (mécatronique et programmation). Nous mettons à disposition de la personne recrutée l’ensemble de la documentation technique issue des travaux menés lors de ce stage. L’objectif est la mise en œuvre d’un prototype complètement opérationnel.
  • D’autre part, il s’agira de mettre en œuvre et d’accompagner les tests et les expériences prévus dans le cadre du projet MR2S dans la première partie de l’année 2026. Conduites dans le cadre de la thèse associée au projet, ces expériences en interaction humain-robot constituent une étape clé. Les travaux menés par la personne recrutée seront valorisés par la publication des résultats obtenus pendant ces deux phases.


Le profil idéal

Spécialités du diplôme attendu : Robotique, électronique, informatique. 

Niveau d'expérience attendu : Master 2 ou Diplôme d’ingénieur 

Compétences attendues : Connaissances attestées dans le domaine de l’électronique et de l'informatique. 

Savoir-faire : Conception de systèmes électroniques, codage (notamment en python et C), maîtrise de l’impression 3D, maîtrise de la langue française. 

Savoir-être : Bricoleur.se, doté.e d’excellentes compétences en matière de relations interpersonnelles et de collaboration, intérêt pour la recherche interdisciplinaire.

lundi 23 septembre 2024

Journée d'étude RE:24

 


RE:24

Journée d'étude organisée par

Joffrey Becker, Lilyana Petrova & Syd Reynal

Dans le cadre de la chaire Artss

Jeudi 17 oct. 2024

ENSEA- CURIUM

6 avenue du Ponceau

95000 Cergy

Inscription obligatoire sur :

https://forms.gle/eg8VQK7gThW3vNqX9

La journée d'étude RE:24 cherche à construire un dialogue interdisciplinaire autour de questions situées à l'interface de l'environnement, des sciences et des techniques, de la société et des représentations. Elle vise à explorer de nouvelles manières de faire et de produire des savoirs, en portant l'intérêt sur les rapports entre arts et science, sur la conception d'objets techniques sobres, soutenables, socialement et culturellement pertinents, mais aussi sur l'expérimentation de nouvelles modalités de l'écriture scientifique. L'ambition est d'engager des échanges autour de questions technologiques et épistémologiques à l’interface de disciplines issues autant des sciences et techniques de l’ingénieur que des sciences humaines et sociales.

Programme

9h-9h30 Accueil

9h30-10h15

Joffrey Becker

ETIS UMR8051 / CY Cergy Paris Université, ENSEA, CNRS

Épistémologies en reconfiguration

10h15-11h

Sophie Sakka

Grhapes EA7287 / INSHEA

Robotique et société

11h-11h45

Alexandre Pitti & Arnaud Blanchard

ETIS UMR8051 / CY Cergy Paris Université, ENSEA, CNRS

Les enjeux de la sobriété en robotique

12h-14h Pause

14h-14h45

Lilyana Petrova & Syd Reynal

ETIS UMR8051 / CY Cergy Paris Université, ENSEA, CNRS

Des performances-pirates en conférence pour reconfigurer la production des savoirs

14h45-15h30

Antoine Henry

Gériico ULR4073 / Université de Lille

Une approche par l’équité pour rééquilibrer les relations entre artistes et plateformes

15h30-16h Pause

16h-16h45

José Halloy

LIED UMR8236 / Université Paris Cité

Quelles places pour les robots dans les écosystèmes ?

16h45-17h Conclusion


vendredi 15 mars 2024

[Offre d'emploi] Médiations Robotiques en Soins de Santé (MR2S)

 


Contrat Doctoral

Médiations Robotiques en Soins de Santé (MR2S)


À propos

Fondée en 1952, l’ENSEA est une école publique d’excellence qui forme des ingénieurs généralistes, reconnus dans le monde industriel et à l’international. Située aux portes de Paris, l’école s’est bâtie sur 3 piliers fondamentaux expertise, inclusivité et durabilité, qui sont au cœur de ses activités de recherche, d’innovation et d’enseignement.


Présentation du projet de thèse

Dans une perspective interdisciplinaire, ce projet de thèse vise à mieux saisir les dynamiques sociales et cognitives particulières que les dispositifs dits intelligents font émerger en s'appuyant principalement sur l’enquête ethnographique, les pratiques de conception collaborative et la méthode expérimentale. Son but est de concevoir, de tester et d’évaluer l’inscription de robots dits sociaux dans le processus thérapeutique en s’appuyant sur un objet robotique en situation de médiation. La recherche proposée vise à explorer le potentiel thérapeutique d’une machine à vocation sociale sans recourir à l’esthétique anthropomorphique ou zoomorphique mobilisée dans beaucoup d’études impliquant des robots en environnement de soin. Le projet vise trois principaux objectifs. Le premier comprend une phase itérative de conception et de test, en étroite concertation avec les utilisateurs, avec pour but d’explorer des modalités d’interaction humain-robot qui ne s’appuient pas sur l’anthropomorphisme ou le langage verbal. Le deuxième vise à mieux saisir les effets liés à l’insertion du dispositif robotique dans les relations en situation d’usage. Le troisième vise à concevoir des outils et des indicateurs permettant d’évaluer d’un point vue qualitatif et quantitatif l’ensemble de l’expérience. 

La personne recrutée sera rattachée à ETIS (UMR 8051, CY Paris Université, ENSEA, CNRS). https://www.etis-lab.fr


Liste des pièces à fournir

Curriculum Vitae, Lettre de motivation.


Date limite de candidature

Le dossier (rassemblé en un seul fichier pdf) devra être envoyé par mail à joffrey.becker[at]ensea.fr avant le 1er juin 2024.

Le poste est à pourvoir pour septembre 2024.


Description du poste

Dans une perspective faisant converger le design, les sciences humaines et sociales, l’informatique, la robotique et les pratiques thérapeutiques, cette thèse vise à mieux saisir les dynamiques sociales et cognitives particulières que les dispositifs dits intelligents font émerger en s'appuyant principalement sur l’enquête ethnographique, les pratiques de conception collaborative et la méthode expérimentale. Elle vise une approche fondée sur les méthodes d'investigation utilisées en robotique dite de terrain. Le projet ambitionne d'apporter une contribution originale à un domaine d'étude qui fait depuis longtemps l'objet de travaux de recherche, que ce soit auprès de personnes travaillant sur les troubles du spectre autistique, en gérontologie, ou dans le cadre d’études sur la médiation.

Le projet vise trois objectifs principaux. Le premier comprend une phase itérative de conception et de test en étroite concertation avec les utilisateurs. Le deuxième vise à mieux saisir les effets liés à l’insertion du dispositif robotique dans les relations en situation d’usage. Le troisième vise à concevoir des outils et des indicateurs permettant d’évaluer d’un point vue qualitatif et quantitatif l’ensemble de l’expérience.

Le premier objectif de la thèse vise à tester les limites de l’anthropomorphisme en robotique dite sociale. À la suite de travaux menés dans le champs des arts et du design sur les objets à comportement et d’autres études interdisciplinaires investiguant l’interaction avec des objets qui n’imitent pas le corps humain ou animal, le premier objectif de la thèse est d'explorer des modalités peu employées de la communication qui ne s'appuient ni sur le langage verbal ni la ressemblance avec le corps humain. Ces deux approches sont considérées comme des facteurs facilitant l'interaction mais certaines études empiriques en ont montré les limites. Le but est ici de tester des modalités de l'interaction plus subtiles, moins codifiées et par conséquent moins sujettes à l'ambiguïté suscitée par l’aspect mécanique des machines anthropomorphes. On peut faire l’hypothèse qu’une telle approche paraisse plus naturelle au yeux de leurs utilisateurs ou du moins qu’elle permette des usages plus souples et des formes de médiation plus simples à mettre en œuvre et à gérer en situation d’usage.

Le deuxième objectif est de tester un tel dispositif en situation d'usage. L'ancrage de ce travail dans le domaine des soins de santé vise à approfondir les connaissances déjà acquises en interaction humain-robot, mais il vise également à construire les outils permettant de mieux prendre en considération les questions sociales plus larges qui caractérisent le contexte thérapeutique. À ce titre, l'expérimentation ne suffit pas. Elle doit également s'appuyer sur une meilleure prise en compte des questions liées aux composantes structurelles, relationnelles, sémantiques, et phénoménologiques inhérentes au contexte thérapeutique, aux configurations sociotechniques, aux reconfigurations humain-machine, aux différentes cultures épistémiques et aux pratiques des soignants, afin de mieux comprendre les implications liées à l'insertion d'objets techniques dits intelligents dans les processus thérapeutiques déjà existants. Dans cette perspective, l’investigation doit s’appuyer sur une démarche ethnographique soucieuse de modéliser les pratiques situées et leur environnement. Attentive aux relations entre soignants, objet et patients, cette démarche a pour but de décrire finement les modalités par lesquelles les humains se saisissent de l’objet et l’utilisent, mais aussi ce qu’il change dans leur relation.

Le troisième objectif est de construire les indicateurs permettant d’évaluer les effets du dispositif sur le plan technique, thérapeutique, social et humain. Cette évaluation est une dimension importante du projet, qui doit s'appuyer sur l'étude des transformations inhérentes à leur introduction dans des configurations déjà existantes et qu'il est donc nécessaire de prendre en compte dans la construction des outils d'évaluation.

Les buts visés par le projet recouvrent plusieurs aspects qui serviront de jalons tout au long du travail de recherche doctorale :

1. Il s’agit de déconstruire très pragmatiquement les pré-conceptions associant la robotique et le domaine du soin (à l’œuvre dans les pratiques de design de robots sociaux à visée thérapeutique) en étant à l’écoute des besoins de celles et ceux qui auront à s’en servir.

2. Il s’agit de reconsidérer l’anthropomorphisme ou le zoomorphisme comme un facteur facilitant l’interaction avec les systèmes dits intelligents en explorant d’autres modalités de la relation à un niveau pré-verbal s’appuyant principalement sur le comportement de l’objet.

3. Il s’agit de rompre avec l'idée que l’emploi des robots a pour issue de remplacer le travail humain, en s’appuyant sur les qualités d’un objet dont la vocation est de constituer un nouvel acteur dans le dispositif de soin.

4. Il s’agit enfin d’évaluer la situation de médiation instaurée par l’objet et les reconfigurations relationnelles qu’elle rend possible.

 

Le profil idéal

Spécialités du diplôme attendu : robotique, électronique, informatique ou domaines proches.

Niveau d'expérience attendu : Master 2ou diplôme d'ingénieur

Compétences attendues : connaissances attestées dans le domaine de l'informatique, de l'apprentissage machine et de l'électronique.

Savoir-faire : analyse d'articles scientifiques, codage (notamment en python et C), conception de systèmes électroniques, maîtrise de la langue française.

Savoir-être : bricoleur(se), doté(e) d’une bonne capacité d’écoute et d’observation, excellentes compétences en matière de relations interpersonnelles et de collaboration, intérêt pour la recherche interdisciplinaire.


lundi 1 février 2021

Jeunes robots et vieilles personnes : Prendre soin et nouvelles technologies en gérontologie



Jeunes robots et vieilles personnes
Prendre soin et nouvelles technologies en gérontologie

Sous la direction de 
Jérôme Pellissier, Mireille Trouilloud & Pascal Menecier

Lyon
Chronique Sociale
Coll. Comprendre les personnes
180 p.

https://www.chroniquesociale.com


Les nouvelles technologies facilitent-elles autant les relations thérapeutiques qu'elles les contraignent ? Comment penser leur usage dans le respect de l'éthique ? Que nous disent les robots utilisés en gérontologie de notre regard sur les personnes à qui on les propose ? Existe-t-il des cyberaddictions chez les sujets âgés ? Les technologies du virtuel se révèlent-elles, pour les patients comme pour les équipes, de solides supports de prendre soin ou des leurres dangereux ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond la première partie de cet ouvrage. Les nouvelles technologies sont à la mode. Mais des robots à la télémédecine en passant par les systèmes dits «intelligents» à domicile ou en institution, on en parle souvent plus pour les juger, les louer ou les condamner, que pour les questionner. Le présent livre souhaite d'abord enrichir notre réflexion sur ces nouvelles technologies par les regards que portent sur elles des personnes venues d'horizons professionnels et disciplinaires différents : écrivain, anthropologue, philosophe, psychanalyste, psychologue... Dans une seconde partie, il donne la parole à des professionnels - ergothérapeute, médecin coordonnateur, gériatre, psychiatre, psychologue... - qui confrontent cet ensemble de réflexions à leurs pratiques et usages des nouvelles technologies. Des expériences et des pratiques qui permettent notamment de mieux cerner comment des robots - ici Paro et Nao - sont utilisés et perçus par leurs usagers ; comment un technopôle peut aider les professionnels dans l'usage des différentes technologies (en particulier de sécurité et d'assistance) ; quels sont les apports d'une expérience de téléconsultation en gérontopsychiatrie ; quelles leçons peut-on tirer, grâce au point de vue d'une ergothérapeute, sur l'accompagnement à l'utilisation de différentes technologies proposées - ou imposées - à des patients...

lundi 8 avril 2019

Séminaire Francophone Interdisciplinaire d'Alzheimérologie


Rencontre avec des Auteurs : 
« ROBOTS ET AUTRES TECHNOLOGIES : 
prendre soin augmenté, prendre soin diminué ... » 

Sous la conduite de : Mireille TROUILLOUD, Psychologue 
Jérôme PELLISSIER, Écrivain, Docteur en Psychologie 
Louis PLOTON, Psychiatre 
Marion VILLEZ, Socio-anthropologue 
Pascal MENECIER, Gériatre 
Christian COTTA, Cadre infirmier supérieur 

Lundi 17 juin & mardi 18 juin 2019 
Centre International de Séjour (CISL) 
103 Bd des États-Unis à LYON 

Programme et inscriptions : http://bit.ly/2FqEaS9


vendredi 22 septembre 2017

Robotique et santé mentale

Robotique et santé mentale : 
quels robots pour assister les malades… et éviter de rendre malades les bien portants ?

Colloque 
7 octobre 2017 
Université Paris Diderot
Halle aux Farines
amphi 1A
Entrée : 40€

Comme l’avait déjà indiqué Norbert Wiener il y a plus de 50 ans, un robot est une machine associant trois composantes en interaction. La première est « perceptive » : le robot possède des capteurs qui lui donnent des informations sur son environnement. La seconde est son programme qui lui permet le stockage et surtout le traitement des informations. Enfin, le robot possède des effecteurs grâce auxquels il agit sur son environnement, ce qui le distingue d’une simple intelligence artificielle. Selon les auteurs, cette action sur l’environnement peut prendre plusieurs aspects : une action physique, une action informatique via un réseau (comme c’est le cas des robots traders intervenant sur les cours de la bourse), ou encore une action sur le monde affectif de ceux qui en sont proches, avec des conséquences possibles sur leurs capacités d’apprentissage et leur sociabilité. Ce sont évidemment ces dernières possibilités qui sont au cœur des utilisations possibles des robots en santé mentale, notamment dans les pathologies liées à l’autisme et au vieillissement.

Mais en même temps, il serait dangereux de nous cacher que les robots ne sont pas des machines comme les autres. En interagissant avec nous, elles peuvent créer l’illusion qu’elles se soucient de nous ! Certains y réagissent par le rejet, d’autres par une confiance excessive. C’est pourquoi, s’il est essentiel d’explorer les usages possibles des robots comme auxiliaires thérapeutiques, il est tout aussi important de réfléchir aux risques suscités par une appréciation erronée de leurs possibilités. Cette question-là aussi concerne la santé mentale.

Téléchargez le programme du colloque