13-14 décembre 2016
Nancy, MSH Lorraine (salle internationale)
Nous sommes de plus en plus souvent invités à entrer en relation avecdes robots ou des machines, que ce soit à des fins pratiques(thérapeutiques, professionnelles, scientifiques) ou ludiques. Mais quelest ce type de relation, qui semble dépasser rapidement le simple usage fonctionnel, la réaction automatique et l’action mécanique, pour s’ouvrir à quelques interactions lors desquelles nous tentons d’interpréter le comportement de ces machines? Nous leur attribuons des intentions, une certaine forme de volonté, parfois même des émotions, tout en reconnaissant par ailleurs leur caractère d’objets construits, programmés par des hommes. Est-il donc légitime de parler d’interaction, et si oui, dans quelles conditions, selon quels critères? L’aspect humanoïde de la machine est-il nécessaire pour que nous soyons enclins à lui prêter des états mentaux? N’est-ce pas parce que nous reconnaissons déjà, dans le robot, une certaine disposition à communiquer avec nous que nous tentons ensuite de le comprendre, de décrypter ses attitudes? Et si nous acceptons de l’humaniser en lui trouvant des airs curieux, en le jugeant sympathique, hautain ou facétieux, pourquoi refuser de le considérer aussi comme intelligent, doté de conscience et d’attention à l’autre? Une machine "artificiellement intelligente"? Qu’est-ce que cela change à l’ensemble de nos échanges (sociaux, juridiques, affectifs)?
Informations, programme et résumés
http://poincare.univ-lorraine.fr/fr/manifestations/psyphine-2016
Entrée libre, inscription obligatoire
http://poincare.univ-lorraine.fr/fr/inscription-journees-psyphine-2016
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Entrée libre, inscription obligatoire
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